bookmark_borderC’est « Moi » le problème

Une réflexion sur le vivant : Cette série d’articles traite, de façon plus ou moins organisée, de l’hypersensibilité, de l’égo, de l’inconscient, de deux modes d’intentions en conflit, de la virilité, du féminisme, du capitalisme et du fascisme.

À priori, déjà, certains lecteurs et lectrices comprennent instinctivement de quoi va traiter mon article. Pour eux cet article sera un petit moment de réconfort et d’éclairage. Ceux qui ne font pas les liens sont probablement la cause du problème des premiers.

Je me dois de préciser le contexte de cette écriture. J’ai écris cet article à la suite d’une multi-réminiscence littéraire. Quatre livres qui sont venus faire chœur dans mon esprit à un moment de rêverie. Ce moment fut tellement intense et beau, que je me dois de tenter d’en écrire la substance. Ces livres sont Hamlet de Shakespeare, La Formation de l’Acteur de Stanislavski, La Psychologie de Masse du Fascisme de Wilhelm Reich et Le Rire de Bergson. Ce que ces livres ont en commun ? Ils rendent au vivant sa beauté et sa nécessité, en l’opposant à la vérité mécanique. Et de toute évidence, cette idée mérite d’être au cœur de tous les débats sociaux et sociétaux d’une ère en transition. To be or not to be, « Moi » est la question.

Pour être tout à fait intelligible par tous, il nous faut un référentiel commun. Je me propose d’être le référentiel commun, le temps de cette lecture.

Je suis Léopold Sauve, professeur de théâtre, artiste pluridisciplinaire spécialisé dans les mécanismes de la créativité. Ça, c’est comment je me présente tous les jours. En réalité je suis tout autre : Je suis un corps humain investi d’une particularité que je partage avec d’autres, l’hypersensibilité sensorielle. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que de mon point de vue, je suis plus un corps humain hypersensible que Léopold Sauve, professeur de théâtre et artiste pluridisciplinaire, le second n’étant qu’un titre en conséquence du premier.

L’hypersensibilité, c’est quoi ?

Quand quelqu’un dit “je suis hypersensible”, il ne dit pas qu’il est un peu plus sensible que la moyenne et que c’est cool. Quand quelqu’un dit “je suis hypersensible”, il dit que son corps perceptif le surcharge d’informations jusqu’à le saturer. Et cela, c’est un don du ciel quand cette personne est un chaman amérindien, mais pour un occidental, c’est un vrai handicap social.

Connaissez-vous le principe du scanner, en yoga ou en hypnose ? C’est une technique qui vise à solliciter le corps perceptif afin d’induire une transe. Et bien l’hypersensible comme moi, en plus de subir de grandes quantités d’informations sensorielles, est, par effet de cause, induit dans des transes puissantes et involontaires, en permanence. Pour le monde occidental, ces aspects sont nommés : TDAH, HPE puis HPI. Comment pourrais-je être autrement que déchiré par un trouble à haut potentiel ?

Impossible pour moi, étant enfant, de suivre un cours de français ou d’anglais sans rentrer dans des délires oniriques silencieux, impossible de visualiser une courbe en mathématiques sans décoller faire du surf à Hawaï en regardant lentement la transparence de la fenêtre, impossible de suivre l’école sans culpabiliser d’être incapable, impossible de continuer l’école. Impossible de me sentir intégré à la société.

Impossible ? C’est sans compter sur la force insoupçonnée de la créativité, et de la puissance incomparable des méditations inhérentes à mes états, la force insoupçonnée de l’inconscient. L’esprit conscient, en terme d’intelligence, de lucidité, d’adaptabilité, est sans comparaison possible avec l’inconscient, qui en est une source d’efficacité et d’équilibre miraculeuse, pour peu qu’on soit ouvert aux mystères qui nous habitent.

Revenons en arrière et précisons un peu le processus : J’ai un organe (la peau) hypersensible ; je perçois fort ; les informations sont harcelantes ; Je ne peux pas tout conscientiser et surtout je ne décide pas de ce que je conscientise, mon inconscient est plus fort que moi (TDAH) ; Je rentre en transe au moindre stimuli ; Les transe émotionnelles sont les plus fortes (HPE) ; J’agis de façon absurde et irrationnelle ; Je dois réfléchir beaucoup pour survivre dans une société occidentale capitaliste, ou tout est ordonné par la volonté autoritaire, la vérité objective et la valeur des choses établies qui m’échappe ; Je suis sur-entraîné à réfléchir (HPI), et à méditer.

Je n’ai pas besoin d’un diagnostique, il me suffit d’observer. J’étais TDAH, aujourd’hui je ne suis plus que HPE et HPI. Je vais le dire autrement : Je vivais dans un puissant monde concret, omniprésent et fantastique, aujourd’hui je suis en grandes capacités induites.

Il n’y a pas d’autre trouble pour moi que ce qu’a pu être le regard des autres. Parce que dans le regard des autres, il n’y avait pas mon corps, il y avait Léopold.

Et Léopold,

C’est une fiction,

Léopold,

C’est vous qui le fabriquez.

Je comprends qu’on ai tous besoin de cette INTERFACE mais

Léopold

C’est l’interface outil

Entre mon vivant et le votre.

Léopold ne sera jamais mon identité.

Mon identité est dans ma capacité à réagir. Elle est une manière, un tempérament.

Quand les personnes que vous croisez s’appliquent à focaliser toute leur attention sur ce qui vous semble être le plus futile, vous vous sentez seul, et vous êtes tenté de jouer aux mêmes règles égotiques, mais votre corps vous en empêche. Vous êtes condamné à l’isolement. Vous serez probablement artiste, afin de tenter de réapprendre au gens à percevoir les choses avec leur corps, leurs sensibilités, vous chercherez à représenter cette chose universelle que vous entendez à chaque rencontre et qui s’appelle la nature humaine. La tâche est incroyablement dur, inatteignable dans ce monde, mais, encore une fois, votre peau décide pour vous. Et si vous l’ignorez un peu trop, elle somatise, elle est intransigeante, vous n’avez pas d’autre choix que d’abdiquer et de lui donner la barre. Et contre toute attente, c’est le bonheur qui vous attendait. Mais ça, c’est un autre sujet.

L’hypersensible, sa relation à l’image.

L’esprit fonctionne dans trois dimensions : L’imaginaire (l’intime), le dicible (le social), et le faire (le concret). Seul le faire est concret, seul le faire a un pouvoir rassurant parce que l’inconscient SAIT que l’imaginaire et le dicible sont le fruit d’interprétations variables, de représentations singulières par images ou par codes.

Dans le référentiel du corps, Mathilde est une fiction, le maire est une fiction, l’argent est une fiction, posséder est une fiction, le travail est une fiction, etc… Dans le référentiel du corps la sensibilité de Mathilde est fiable, l’amour des parents est fiable, savoir fabriquer est réconfortant parce que avoir est passager, agir est efficace, etc…

Par mes organes d’hypersensible, le monde est logiquement, j’ose dire naturellement défini ainsi. Je ne suis qu’un corps pars lequel s’exprime ma nature, ma nature animale, ma nature sociale d’être humain, indissociable de la nature avec laquelle je fusionne en permanence.

C’est donc que le “Moi” a une définition différente de celle qu’on m’a inculqué. Pour l’hypersensible, le “Moi” n’est pas un égo, n’est pas une image, n’est pas un rôle ni un statut, n’est pas Léopold. Pour les hypersensibles, le “Moi” est un corps tactile et odorant, régie par les mécanismes du vivant et animé par un moteur absurde et concret : la vie émotionnelle. C’est elle qui lui donne son identité, et c’est par les variations infinies de la gestions des émotions que l’hypersensible identifie ses alter-ego. Il n’est pas rare qu’un hypersensible ne puisse se souvenir d’un prénom, d’une coiffure ou d’une tenue, d’un nom propre, parce que sa mémoire est sélective et est spécialisée dans les émotions, les gestuelles, les patterns. Il ne se souviendra pas de votre prénom, mais il se souvient de la façon dont vous réagissez, la façon dont vous bougez, la façon dont vous pensez et des images collectionnées dans votre imaginaire. L’hypersensible est souvent un comportementaliste redoutable.

L’absurde n’est pas le chaos. L’absurde suit des logiques quantiques que l’on peut ressentir dans le fond d’une forêt. L’absurde c’est ce qui donne la forme des arbres, c’est encore l’absurde qui fait apparaître les prédateur et c’est aussi lui qui donne la mort. L’absurde, c’est la trace du vivant.

Le chaos, c’est quand il n’y a plus d’interaction, quand il n’y a plus d’incarnation.

C’est là que ce joue les sujets de mes derniers articles, à définir l’image comme un processus dont la partie visible évoque un fonctionnement organique, sensitif, émotionnel depuis le corps perceptif jusqu’au mouvement, dont la trace est le témoignage du vivant. On pourrait dire que l’image représente une activité du corps et elle en active les mécanismes de celui qui la regarde. À contrario le code, n’est que la manifestation d’un référentiel conceptuel désincarné, souvent l’information froide d’une autorité mécanique qui échappe complètement au corps et au vivant..

Léopold est un code, son visage est une image.

Ce que nous enseigne l’expérience de l’hypersensibilité dans son regard anthropologique :

Le code et l’image

Apollon et Dionysos

La vérité et la beauté

La volonté et l’émotion

Le mécanique et le vivant

La philosophie et la poésie

La politique et l’art

L’hypersensible découvre une société scindée en deux. Deux univers pour lui radicalement différents et même totalement opposés et en conflit. Le premier, dominant, structuré par la science et le sentiment de vérité, coupé du vivant grâce au pouvoir de la peur et de l’autorité, entièrement régulé par des codes de loi et où l’identité est une image désincarnée. Et le second univers, marginal, épris d’alternatives, producteur d’images, d’innovations culturelles et soucieux de l’environnement ; là où le vivant est une forme d’abandon délicieux.

La première sensibilité, celle que je dénonce volontiers, s’applique frénétiquement à maintenir les égos au dessus du processus du vivant parce que ce n’est rien d’autre que le capitalisme qui est en jeu, lui et tous les codes qu’il a généré dans un équilibre fragile aux proportions titanesques. La notion de pouvoir politique a évolué du ‘’j’ai le pouvoir donc je suis en mesure de faire” à “j’ai du pouvoir sur vous” : c’est l’intervention de l’égo dans un système social. Avec l’intervention de l’individu égotique au cœur de la machine sociale, le dérèglement politique est une fatalité. L’équilibre se fait dans une alternance de déséquilibres et le sentiment d’insécurité devient la source principale d’une peur permanente et chaotique. Nous sommes dans un système tragique ou la peur devient le moteur politique et où tout ce qui n’est pas identifiable devient ennemi. Ça, c’est le totalitarisme populiste. Si on ajoute à cela la nécessité de maintenir l’identité à un stade égotique fort, afin de mieux maîtriser les consommateurs dans leur besoins fictifs, on développe malgré nous le nationalisme. Il ne manque que l’autoritarisme pour avoir un système fasciste… Il suffirait pour cela que l’économie soit en tension pour justifier le fascisme dans une culture où les flux d’argent ont remplacé les flux du vivant. Voici l’état de notre civilisation dans le prisme de l’œil neuf hypersensible.

En physique quantique, une particule choisi son état au moment où elle est observée. Ne pas l’observer, c’est ne pas la définir. C’est pour moi une merveilleuse analogie d’un peuple qui a peur de nommer une chose en place, parce qu’en étant identifiable, elle finit par exister. C’est le genre de déni qui échappe aux hypersensibles. Le fascisme est là, partout, il ne demande qu’à entrer dans la loi, pour devenir un code et emporter les foules dans les frénésies identitaires irréversibles, qui seraient, au passage, fatales au vivant.

Il est très compliqué pour une nation de reconnaître ses structures fascistes. Parce que s’il finit par la reconnaître, cela appellera probablement une révolution, et le changement est si difficile à organiser dans les échelles humaines modernes qu’il en devient terriblement anxiogène. Le déni s’installe alors naturellement, fabriqué par tous, jusqu’à l’inévitable catastrophe environnementale qui interpellera directement les corps, incapables au déni.

Épilogue féministe sur fond de gestion des émotions.

C’est un sujet qui me tiens à cœur, et qui illustre, d’une autre façon, l’intention de mon texte à donner un plus grand intérêt aux processus du vivant pour combattre plus efficacement contre les cécités liées aux processus mécaniques.

De plus, je suis convaincu que dans le combat féministe réside de nombreuses solutions majeures et salutaires à l’humanité. Mais aussi parce que le féminisme a besoin d’un axe efficace et de moins de dispersion. Cela pourrait être résumé ainsi : Le problème des femmes, ce sont les hommes, et elles devraient les accuser de façon chirurgicale et dans l’intransigeance la plus féroce. Les femmes doivent agir pour revendiquer leur féminité, mais les hommes doivent agir également avec les mêmes intentions. Ils doivent accuser le virilisme et travailler leur féminité.

Chez l’être humain, dans le processus du vivant, celui qui amène au geste, il y a une étape des plus intéressantes et des plus mystiques aussi : Les émotions.

Les émotions ont plutôt mauvaise réputation dans notre société patriarcale. Leur origine est souvent mal connue, elles sont considérées comme absurde et dérogent à la règle social de cette vérité objective qui fait office d’autorité dans les débats populaires. De ce fait définir ce qu’est une émotion est une question qui s’affiche dans la longue liste des actes de procrastination.

Petit récapitulatif : Les émotions sont des réactions organiques, messages de notre inconscient qui influence notre comportement et génèrent des actions. Elles se distinguent des sentiments par la manifestation d’un grimace, d’un masque. Elles ont pour origine le traitement des informations du corps perceptif, qui, par des phénomènes de rythmes et d’abstractions créent une forme d’ambiance organique, le pattern, lui même à l’origine des sentiments. Le corps, en tant qu’organe, va générer une émotion qui va demander à être transformée en action. Exemple : Je sens un stimuli dans ma narine. Le stimuli est persistant, gênant. Je focalise sur la gêne (ou fait abstraction du reste), la gêne prend tout l’espace de mon ressenti et devient un rythme, un pattern. Ce pattern est conscientisé et devient un sentiment, l’agacement. En parallèle l’inconscient a fait émerger, depuis le pattern, une émotion : La colère. C’est un toute petite colère, mes émotions ne sont pas forcement spectaculaire, bien au contraire. Cette colère, va générer un action : Je me mouche. Le sentiment n’a donc servi qu’à conscientiser le pattern afin de le catégoriser dans le bon contexte, et a permis de prendre un mouchoir plutôt qu’un couteau.

Ce phénomène, ce processus, il est derrière chacune de nos actions, sans exception.

J’ai la chance d’enseigner le théâtre depuis très longtemps. J’ai donc pu faire des observations sur le long terme quant à la manifestation des émotions, ainsi que de leur gestion, par des profils variés de personnes.

Il y a clairement des tendances genrées qu’il faut attribuer à l’éducation. Ce que je m’apprête à écrire est donc une généralité liée à la culture et aucunement à l’inné, et les exceptions sont nombreuses, elles confirment la règle.

Il y a d’un côté les hommes. Ceux-ci sont dans la négation de leur émotions. Ils sont dans le contrôle et cela pour des raisons variables, qui souvent leur sont propres. Ces raisons sont finalement des prétextes pour adopter une attitude qui « correspond » à l’image qu’on attend d’eux. Celle d’hommes imperturbables, confiant, plein d’assurance, une virilité en somme, toute fabriquée, un homme efficace dans le monde capitaliste. C’est le virilisme. Le problème du virilisme, c’est justement que l’homme se coupe du moteur du vivant qui est en lui. En reniant ses émotions, il fini par nier sa nature même d’être humain et est incapable de raisonner avec incarnation, au dépend même parfois de sa propre virilité incarnée. Muet et destructeur, il est animé par la seule force de la volonté. La valeur est un soucis permanent, comme la puissance et l’efficacité. Par son désir de rigueur, il détruit tout ce qui lui est inintelligible, préférant le chaos à l’absurde parce que dans le chaos, il n’y a rien à ressentir, c’est plus facile. Il devient stupide et solitaire, et il agit la plupart du temps non à propos et avec beaucoup de maladresse. Aucune faiblesse n’est acceptée, et l’émotion est vécue comme telle. Dans une société patriarcale, il aura été précieux dans l’organisation d’une hiérarchie indispensable à la gestion d’une surpopulation. En créant cette organisation, il n’aura pas oublié d’en devenir l’autorité et il aura transformé la notion de pouvoir en une force autoritaire mécaniste. Voici un beau portrait du responsable du combat féministe, qui mérite toutes les critiques et toutes les accusations..

De l’autre côté il y a les femmes qui ont une gestion des émotions tout aussi ratée. Là où l’homme est en tension émotionnelle, la femme est en conflit. Autant l’homme n’écoute pas ses émotion que la femme est invité à y porter une attention particulière. C’est ainsi qu’on dit qu’elle est sensible. Le problème, c’est que l’homme lui interdit de transformer son émotion en action. L’action, c’est son rôle à lui, son rôle de mec qu’on pourra remercier et féliciter d’avoir eu la force d’agir dans le monde concret (c’est son territoire en même temps). Dès la plus petite enfance, le père aura tendance à régler les problèmes de sa fille, jugée trop mignonne et fragile pour se confronter à la dure réalité du monde. Alors le problème n’est pas que la femme aurait peur, c’est qu’on ne la laisse pas finir son processus émotionnel jusqu’à l’action. Et comme l’action est le seul moyen de porter au monde concret son intention, c’est aussi le seul moyen pour clore le processus émotionnel qui est là, rappelons-le, pour aucune autre raison. Si la femme n’agit pas en fonction de son émotion, elle ne finalisera pas son processus et l’émotion rôdera dans son corps comme un fantôme un très long moment. Soit, que se passe-t-il alors si une autre émotion arrive ? Elle s’ajoute et fini par rôder aussi. et ainsi de suite jusqu’à vivre dans une soupe émotionnelle ingérable. C’est le conflit émotionnel dans la charge émotionnelle.

Ces deux économies émotionnelles mécanistes sont sujettes à des explosions émotionnelles dévastatrices.

En terme d’émotion, L’homme est en tension, la femme est en conflit. Cela est un code établi qui se transmet de génération en génération et qui a pour conséquence tous les thèmes abordés par le féminisme.

Ce qu’on peut en déduire, c’est que de ce point de vue, l’homme est clairement le problème des femmes, mais pas seulement, il est aussi un problème pour tout le monde dans son économie émotionnelle foireuse. Le féminisme n’a aucune chance d’aboutir tant qu’il n’accuse pas directement le virilisme et ses origines puisées dans le déni émotionnel créé et entretenu par le capitalisme patriarcal.

Élire des femmes dans la machine politique ? Quel gain si celle-ci est animée par le virilisme ? Aucun, évidemment.

Le virilisme s’installe partout, chez les hommes évidemment, mais aussi chez les femmes, les queer, les enfants, et partout ailleurs. Parce que le virilisme est une énergie inconsciente dominante dans la culture occidentale, et que sa domination est une aberration pour le vivant, les occasions pour le dénoncer sont omniprésentes, et toujours elles sont pertinentes.

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